Paris Jour 3 : jeudi 23/12/21 ou le jour où tout s’arrange, mais en fait … non ! 

Téléphone Alcatel gris à touches avec un tout petit écran.
Téléphone ancestral

Je commence à réaliser que tout, strictement TOUT est dans mon téléphone. Que tous les sites utilisent l’identification à deux facteur, donc même avec un ordinateur, il me faut recevoir des SMS pour me connecter à mes sauvegardes, à mes sites, à tout quoi ! Le téléphone de Minette ne suffira pas.

Étape 1 : le vaccin. 

Ça me met en joie, car au moins j’aurai mon passe sanitaire en version papier. D’ailleurs j’en parle à l’infirmière qui me vaccine. Elle me rapporte qu’il y a en effet beaucoup de vols en ce moment.

En 20 min, temps de surveillance compris, me voilà repartie, en quête d’un téléphone reconditionné.

Étape 2 : le téléphone donc !

Premier bouiboui, peu engageant, mais essayons tout de même. Rien. Le monsieur m’explique dans un français approximatif avec un très fort accent que c’est compliqué en ce moment, c’est bientôt Noël. Merci Captain Obvious. On enchaine. 

3ème magasin, tout proche de chez Papaloup. Le vendeur me promet « la vie de sa mère » que parmi les 3 modèles que je vise, il aura un des 3 vers midi et au prix qui me conviens. OK, c’est un magasin Apple, sur un grand boulevard, qui à l’air clean, faisons confiance même si « la vie de sa mère » ce serait beau qu’il y arrive là où les autres ont échoués. M’enfin, il a eu son collègue de l’autre boutique devant moi pour ajouter mon modèle à la livraison du jour. Je paye un acompte et je rentre propager la bonne parole et surtout annoncer à Minette que bientôt je lui pique plus son téléphone (remember again, l’ado, le téléphone, s’ennuie, … tu vois l’idée).

Étape 3 : l’après-midi shopping, cadeaux

14h, nous nous mettons en route, au passage un arrêt à la boutique qui ne m’a pas donnée de nouvelles. La livraison sera finalement à 17h. OK. On a un truc prévu de toute façon, alors allons-y.

Côté courses, c’est top. Nous trouvons tous les cadeaux que nous voulions faire, les enfants prennent une glace géante pour le gouter. C’est parfait. Nous rentrons un peu avant 17h.

Je raconte un peu Paris à un autre ex parisien, Smigou est du même avis que moi, nous ne pourrions plus vivre dans cette ville. Puis, un peu avant 17h30, Papaloup m’accompagne à la boutique de téléphone, de laquelle je n’ai toujours pas de nouvelles.

Et c’est là que …

Tu sais, les montagnes russes …

Bref, t’as compris, j’aurai que dalle, nada, pas de téléphone ! Soit ! Je demande donc à récupérer mon acompte. Le mec (qui n’est pas celui qui m’a vendu du rêve, bien sûr), sort son terminal CB. Je dois insérer ma carte et mettre mon code. Je commence, j’ai un doute, je pose la question et le vendeur me propose de refaire la manipulation devant moi. Et là … c’est le drame, plus question que je mette mon code, mais qu’il passe sa carte commerçant, carte qui est étonnement « invalide ». Impossible donc d’annuler la transaction. Je réclame des espèces. Il n’a pas. Un chèque, pas non plus. Il propose un virement. Sur mon chéquier pas de RIB mais le numéro de compte. Mais monsieur dit qu’il est impossible de faire la manipulation sans le format IBAN et BIC. OK. Zen Laurier, tu es un lama, mais pas un qui crache, non, un qui est sage, un qui est muni d’une belle toge rouge orangé.

Il me faut un guichet Crédit Mutuel, de là je peux imprimer un RIB (bah oui parce que je n’ai pas mon appli sur le tel, je ne peux pas me connecter sur un ordi, le coup du double facteur …). Papaloup regarde sur son téléphone, il y en a un à 3-4 minutes de marche. C’est parti, un peu de sport, ça ne fera pas de mal pour évacuer la raclette et la pizza des jours précédents. Je laisse Papaloup sur place en « assurance », ma confiance en ce commerçant ayant été réduite à néant. Je reviens, précieux RIB à la main. Ça fait déjà une bonne demi-heure qu’on en est là ! Ce cher vendeur se connecte et se lance dans l’opération virement. Méfiante, je demande s’il a de quoi imprimer la preuve ou si je dois prendre une photo (tu l’auras compris, l’ado est toujours privée de son tel, mais crois que ce sont les dernières minutes de souffrance qu’elle vit). Il dit que oui. Le temps passe, mais rien ne se passe. Au bout d’environ 10 min, le voilà qui m’annonce tranquille, sans crainte, que « ah oui, on pouvait faire avec le numéro de compte seulement ». Un Lama Laurier, t’es un Lama, ça va le faire ! Mais le virement n’est toujours pas fait. Encore quelques très longues minutes plus tard, le doux bruit de l’imprimante. Je regarde l’heure, 18h30, chouette je vais pouvoir passer chez Orange pour voir s’ils ont un téléphone, ils ne ferment qu’à 19h.

Nous voilà donc chez Orange. En smartphone reconditionné, rien ne me convient. En neuf avec abonnement à renouveler, c’est l’arnaque. J’opte donc pour un téléphone à touche premier prix, histoire de pouvoir au moins imprimer mes billets de train en me connectant à mon compte SNCF (Id double facteur, SMS, toussa). Et là, le vendeur, sourire aux lèvres, me dit « mais à cette heure on ne fait plus de vente, il faut prendre rendez-vous pour demain ». Ah, ouais, comme ça, tranquille ! Partons alors. Juste en face, une micro-boutique vend un « kit de secours » à 30 euros. Heureusement que j’ai fait faire ma nouvelle SIM dans la matinée (pensant avoir mon tel à midi). C Bon Je Peu Ecrir Com Kevin A Mes Ami Pour Garder Le Contact. C Bi1 Ce Retour Il Y A 20 An. Spécial Dédicace La Rétine En Sang.

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