J’ai testé pour vous « La Baby-Sitter » 1 et 2 !

Bon, soyons clairs, on n’est pas pris en traitres, le truc est classé « comédie horrorifique » ce qui veut dire en langage codé : ATTENTION navet !

L’avantage, c’est que même si je vais spoiler la totalité des films, vous pourrez choisir d’ignorer cette filmographie, ou les voir, sans que cela ne nuise vraiment au moment passé. Attention, seul ou à plusieurs, surtout ne jamais aborder le visionnage au premier degré, vous vous feriez trop de mal.

Nous y voilà, voici donc le « presque » résumé de ce qu’on nommera film. Épisode premier !

Cole, âgé de douze ans, est un enfant naïf mais intelligent et qui est traité comme un bébé par ses parents. Bah oui parce que si non, la suite ne tient pas, donc bon, postulat de départ complètement couillon mais obligatoire. Il a donc, une baby-sitter ! Un soir, les supers parents surprotecteurs décident d’aller passer la nuit à l’hôtel (encore une fois, ça n’a aucun sens, mais c’était utile pour qu’il puisse y avoir une histoire, enfin histoire, le scénario reste pauvre). Après être parti se coucher, Cole est encouragé par un message de sa voisine et meilleure amie Mélanie pour aller voir ce que Bee (la baby-sitter, je précise au cas où il y aurait des lecteurs aussi bas de plafond que ce film) fait. 

Il voit Bee et plusieurs de ses amis du lycée : Max, John, Allison, Sonya et Samuel. Ils jouent à action ou vérité (le truc qui est normalement déjà dépassé au Lycée, mais admettons). Au moment comme Bee embrasse Samuel, elle tire deux dagues de derrière son dos et le poignarde dans le crâne. (Sacrée poigne la Bee, car faut quand même y aller pour traverser une boite crânienne de cette manière. Puis bon, la méthode … avec des lames tranchantes, il y a plus facile tout de même). 

Les autres recueillent le sang de Samuel. Cole, un sang-froid à toute épreuve, n’a même pas laissé échapper un souffle et se précipite dans sa chambre aussi discrètement qu’un ninja aguerri où il appelle les urgences, met ses chaussures et trouve un couteau de poche. Il fait semblant d’être endormi lorsque Bee et les membres du culte entrent dans sa chambre pour prélever un échantillon de sang. Après leur départ, il tente de s’échapper par la fenêtre avec un corde faite avec ses draps, mais pas de bol, Bee était restée dans la pièce.

En compagnie des membres de la secte, Bee interroge Cole. Quand la police arrive, Max tue un policier en lui enfonçant un tisonnier brûlant dans l’œil, l’agonie du pauvre homme sera longue et gore, mais ce dernier blesse accidentellement Allison par balle. Celle-ci dotée d’un QI d’huitre mazoutée, pense que son sein va dégonfler en raison de la plaie et chouine longuement à ce sujet. Bee et Max tuent l’autre policier dans des giclées de sang déraisonnables. Alors qu’Allison se plaint encore et toujours de sa blessure par arme à feu, Cole s’enfuit, poursuivi par John, mais Cole réussit à lui faire perdre l’équilibre au sommet de l’escalier et John se retrouve transpercé par des cornes de cerf.

Cole s’échappe par la fenêtre de sa chambre et se cache au sous-sol. Bien que Sonya le trouve, il la piège dans le sous-sol puis allume une fusée de feu d’artifice et un spray anti-insectes pour la faire exploser. Max apprécie l’ingéniosité de Cole sans se détourner de son objectif : le tuer. D’ailleurs, Max, parlons-en, il sera durant tout le film torse nu, exposant ses abdos. Le côté caricatural grossier du film est clairement affiché, la pom-pom girl débile qui ne pense qu’à l’apparence de ses nichons, le beau gosse qui s’expose, la blonde aussi magnifique que machiavélique, le noir sportif et l’asiatique gothique sur maquillée forment une troupe risible.  Max donc, poursuit ensuite le jeune garçon dans la cabane de son jardin mais est tué quand il tombe et se fait pendre avec la corde de la balançoire. Cole s’enfuit alors dans la maison de Mélanie et, après l’avoir embrassée, demande à Mélanie d’appeler la police.

Cole retourne à sa maison investit d’une mission, sauver le monde de ce groupe de dégénérés. Tous les cadavres, tout le sang a disparu, il y trouve seulement Allison, qui tente de le tuer avec un couteau de cuisine ; mais elle est abattue avec un coup de fusil de chasse dans la tête façon explosion de pastèque trop mure, par Bee. 

Bee explique à Cole que quand elle était plus jeune, elle a fait un pacte avec le diable pour obtenir tout ce qu’elle voulait, en échange elle doit répandre le sang d’un sacrifice avec le sang d’un innocent sur un livre ancien en récitant une phrase qui permet de valider le sacrifice. Elle veut que Cole se joigne à sa cause, il brûle le livre de sortilèges, se précipite chez Mélanie pour prendre la voiture de son père et la conduit directement vers sa maison alors que Bee est dans le salon. Après avoir détruit son salon et s’être écrasé sur elle, ils ont un dernier adieu émouvant avant que Cole ne sorte de la maison. Lorsque la police et l’équipe d’urgence arrivent, Cole dit à ses parents qu’il n’a plus besoin d’une baby-sitter. A part Bee, il ne reste rien de la boucherie nocturne. Cole n’est pas franchement pris au sérieux dans son récit.

Nous y voilà again, voici donc le « presque » résumé de ce qu’on nommera film. Épisode 2 : The Baby-Sitter : Killer Queen !

Déjà, rien que le titre, on sent qu’on prend du galon !

Deux ans après avoir survécu à sa babysitter et à ses pantins adeptes de cultes sataniques, nous retrouvons un adolescent perturbé, gardant de terribles séquelles de cette soirée. Entre des parents qui ne le prennent pas au sérieux et les moqueries constantes de ses camarades, on comprend clairement que la vie de Cole ne s’est pas améliorée. 

Apprenant qu’il va être interné, il fugue avec sa jolie voisine Mélanie, qui est la seule à croire sa version de la soirée d’horreur vécue ; et une bande d’amis pour faire la fête mais la soirée ne va pas se passer comme prévu … 

Dans ce nouvel opus, on retrouve pour notre plus grand plaisir (ou pas) la même brochette d’acteurs revenant de l’outre-tombe pour achever le travail qu’ils avaient lamentablement échoué…

Mélanie se trouve être la nouvelle cheffe de secte, ce que l’on découvre peu de temps après le début de la soirée sur le bateau maison, lorsqu’elle égorge une jeune fille (histoire de faire parité avec le premier film, où c’était un garçon la victime) 

La suite du film est une sorte de comédie romantique où quelques meurtres apparaissent pour pimenter l’histoire… Cole se retrouve à fuir les « zombies » accompagné par une nouvelle élève de son lycée, dont la rumeur dit qu’elle a tué ses parents.

La façon dont les membres de la secte meurent est tout aussi sanglante et débile que dans le premier, je ne suis vraiment pas sûre que ça vaille la peine de s’attarder dessus, juste préciser que les têtes sont souvent séparées du corps.

Cette fois on a droit à une fin bien-pensante, sur la plage, où tous les membres sont encore revenus, où Cole donne son sang volontairement pour sauver sa nouvelle copine (bah ouais, ils ont trouvé le temps de se rapprocher en fuyant et tuant les méchants).

C’est le moment de la surprise (ou pas), Bee revient en sortant de l’eau, pour réaliser le rituel.

Les membres de la secte boivent le mélangent et explosent avant de partir en fumée. C’est là qu’on comprend, mais c’est bien sûr, ils ont couché ensemble, Cole n’est plus vierge, le rituel ne peut fonctionner (d’ailleurs le livre avait été brûlé en épisode un, et nous ne saurons jamais comment il est revenu). Nous restent sur la plage les deux tourtereaux, Bee et le père de Cole (ouais il était venu chercher fiston, avec le père de Mélanie, mais celle-ci l’a tué). Et donc le happy end, où Bee fait amende honorable, souhaite le meilleur aux amoureux et boit, elle aussi, le mélange avant d’exploser. Le père de Cole s’excuse de pas l’avoir cru, calinâdes, embrassades, …

J’ai été plus légère sur ce deuxième opus, mais j’ai mis trop de temps à l’écrire, ma mémoire avait déjà fait de la place en éliminant les détails de ce navet, à l’eau de rose.