dessin stylisé d'une tête de zèbre avec des yeux exo-orbités et la langue sortie, donnant clairement l'impression qu'il a perdu la boule.

C’est bon, t’as compris le truc maintenant, à chaque retour de cours débute une nouvelle saison.

Et puis bon, comme c’est mieux que Netflix, ici, on commence carrément par un rappel des saisons précédentes, pas juste de l’épisode. Comme ça, si jamais tu débarques ici par hasard, tu seras pas tout à fait perdu, même si je t’encourage à aller jeter un œil aux 3 premières saisons.

Donc. Au magasin, leur boulot c’est de scanner des codes barre (enfin non, mais bon, on va dire que c’est ça). Pour ça, ils ont des terminaux genre smartphones méga solides qui font des lumières rouges et des bips lorsqu’ils rencontrent un truc rayé. Mais un jour, l’un d’entre eux tombe gravement malade. Je suis dépêchée à son chevet, je tente plusieurs manœuvres de réanimations, même les plus désespérée, mais il faut se rendre à l’évidence, l’obsolescence a frappé, c’est fini.

De là nait le projet « renouvellement du matériel de scan magasin ».

Je vous passe les détails, mais l’idée est de trouver, mieux, moins cher et plus durable dans le temps, puis je garde dans un coin de ma tête le côté cybersécu, parce que bon, hein, quand même quoi, tourner en Androïd 7 quand on en est à 13, c’est pas joli joli. Je pars sur l’idée d’un smartphone avec application de scan. Mais ça pédale dans la semoule, pas d’avancées notoires, rien de fonctionne. Le chef, qui n’a toujours aucunes connaissances en informatique ne se rend pas compte que c’est normal, commence à s’impatienter et même à stresser pour le passage au nouvel EurkRP en octobre (dans 6 mois, au cas où tu lis ça en 2054, on ne sait jamais).

Nous y voilà donc. Je reviens de cours et nous avons rendez-vous avec un technico-commercial de chez Bar à Code. Le matin du rendez-vous, chef a prévu un point avec moi, pour savoir un peu de quoi on va parler au monsieur. Je lui fait savoir entre deux dépannages urgents que je suis une professionnelle (nanmého) et que j’ai regardé la boite, ce qu’ils proposent et que je sais très bien où ça nous mène (en plus d’être pro, j’ai plus de deux neurones qui se touchent, enfin ça dépend, mais là oui), ils vont nous pousser de la Zébra ou les concurrents directs sur le marché, en Android 10 dans le meilleur des cas, et à un prix qu’on ne peut pas se permettre (il parait que ça va pas fort niveau commandes et qu’on doit réduire la voilure sur les dépenses).

Et… ce qui devait arriver, arriva. Le monsieur nous encourage en ce sens. M’en fous, je défends mon bout de gras, j’y vais à l’esbrouffe en invoquant le coût de l’assurance cybersécu avec un tel matos, en lui faisant savoir que, oui, j’ai bien fouillé partout son site et qu’il dit qu’il a une équipe de dev pour nous accompagner dans nos soutions, que donc je veux voir avec eux qu’ils m’aident pour Harry, et comme c’est un commercial, je l’appâte. Si ce sont des Zébras, on part sur 5, mais pour l’appli, mon cher monsieur, on part sur 7 smartphones et 30 tablettes (ouais on les a déjà les tablettes, et alors ? à la guerre comme à la guerre). Durant mon plaidoyer, j’ignore le chef qui grimace de mes approximations sur la vérité, mais qui tient tout de même sa langue.

S de chez Bar à Code, lâche du bout des lèvres qu’il va creuser et revenir vers nous.

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