Paris Jour 5 : samedi 25/12/21 ou le jour où nous testons les urgences de la Roche sur Yon
Le jour du départ est arrivé. Notre train est un peu avant 13h. Valises faites. Sandwiches faits. C’est parti. Minette prend l’ascenseur avec les bagages, Papaloup, Tonio et moi prenons l’escalier (un ascenseur parisien, faut faire des choix). Entre le premier et le rez-de-chaussée, BOUM, cris … J’arrive le plus vite possible, Tonio a loupé une marche et s’est tordu LA cheville. Oui, LA cheville, celle qui fut plâtrée cet été. Il boitille tant bien que mal, il est pâle, il a les lèvres violettes, ça puduku ! Minette se surcharge avec la valise, je prends mon sac à dos en poche kangourou, Tonio sur mon dos pour accéder au métro et encore pouvoir prendre le train. A peine quelques mètres plus loin, Tonio demande l’arrêt, le fait que sa jambe ballote est encore plus douloureux que de tenter de marcher. Wokayyy, on est mal ! Papaloup pense à l’option taxi, autrement c’est impossible. Go trouver un Tacos. En même pas 10 min, Papaloup nous trouve une Lexus noire hybride rutilante, c’est parti pour la gare. 5 minutes, un doliprane et 7€30 plus tard, nous voici à la gare avec plus de 30 min d’avance. Cela nous laisse le temps des vérifications et de clopiner jusqu’au train. Minette gère comme une cheffe les bagages, pendant que j’aide du mieux possible Tonio à avancer. Nous croisons la contrôleuse de notre train qui nous dit de prendre notre temps. Mamita est prévenue, c’est elle qui nous attend à l’arrivée. Nous tergiversons un peu. Urgences à notre étape à Nantes, ou on attend de voir ? Commençons par mettre du froid. Ah, il n’y a pas de glaçons à la voiture bar. Je vais donc acheter une cannette de nectar divin (ice tea pêche) à 4€ afin de soulager mon fils. La contrôleuse est justement là. Elle me dit qu’elle a bien repéré que c’était compliqué et me dit qu’elle va faire son possible pour nous avoir un fauteuil roulant jusqu’à la fin de notre voyage. Tonio dit que tant qu’il ne bouge pas, il n’a pas mal. La contrôleuse revient et nous dit que c’est bon pour le fauteuil. Bien. Ce sera donc CHD de la Roche pour la radio. Pour les courageux arrivés à ce stade de notre tragi-comédie, la fin est proche.
La prise en charge aux urgences est rapide, la radio aussi. L’image est un peu suspecte, l’orthopédiste est appelé pour une seconde lecture. Finalement le verdict tombe, ce n’est qu’une entorse, ce sera une attelle, kiné et un mois sans sport.
Avec seulement deux heures de retard, et encore une fois, même pas à cause de la SNCF, nous arrivons chez Foutaille pour profiter d’un chapon de Noël bien mérité.
3 Responses
Quelle aventure !
Je dirais même plus, quelle avanture !!!! Mais pourquoi POuahris quoi ???
murmf…
Bah, c’est que j’ai des gens à voir là-bas, et que bon malgré tout en touriste, ça peut être chouette.